Page:Ibn Khaldoun - Prolégomènes, Slane, 1863, tome I.djvu/235

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D'IBN RHALDOUN.

��minutes; le second, à vingt-sept degrés treize minutes; le troisième, à trente-trois degrés vingt minutes; le quatrième, à trente-huit de- grés et demi; le cinquième, à quarante-trois degrés; le sixième, à quarante-sept degrés cinquante-trois minutes ou, suivant d'autres, à quarante-six degrés cinquante minutes; le septième, à cinquante et un degrés cinquante-trois minutes. Au delà du septième climat, la région habitée s'étend jusqu'au soixante et dix-septième degré.

Selon Abou-Djâfer el-Khazeni\ un des plus grands maîti-es dans cette science, le premier climat s'étend en largeur depuis le premier degré jusqu'à la latitude de vingt degrés treize minutes; le second va jusqu'à vingt-sept degrés treize minutes ; le troisième à trente-trois degrés trente-neuf minutes; le quatrième, à trente-huit degrés vingt- trois minutes; le cinquième, à quarante-deux degrés cinquante-huit minutes; le sixième, à quarante-sept degrés deux minutes; le sep- tième, à cinquante degrés quarante-cinq minutes.

Voilà ce que j'ai pu recueillir touchant les opinions diverses

��' Abou-Djâfer el-Kl»zeni, appelé aussi El-Khazen, était d'origine persane. Il se distingua comme arithméticien, ingénieur, mathématicien et astronome. Parmi les ouvrages qu'il composa , on cite un traité d'algèbre, un autre sur certains instruments astronomiques, cyVVl >_>;o iyiVciJf iAAjJl,des tables astronomiques intitulées ^Lo .a ff ^;, un traité sur des problèmes numériques, et un autre sur l'application des sections coniques à la so- lution du problème posé par Archimède dans la quatrième proposition du second livre de son traité de la sphère et du cylin- dre. [V o-jQzY Algèbre d'Omar Alkhayyami , traduite par M. Wœpcke, pages 2 et 3.) On connaît de lui un ouvrage Irès-remar- quable , intitulé Mizan el-Hikma ( Balance philosophique) , dans lequel il décrit une balance hydrostatique qu'il avait inventée pour déterminer la gravité spécifique de

��toutes les substances. Il nous apprend qu'il composa le Mizan en l'an 5 1 .^ ( 1 1 2 1 de J. C.) , afin d'en faire hommage au sultan seldjoukide Sendjar Ibn Malek-Chah Ibn Alp-Arslan. M. le chevalier Rhanikoff, consul général de Russie à Tebrîz, en Perse, vient de faire publier, dans le sixième volume d\i Journal of the American Oriental Society, une analyse et de nom- breux extraits du Mizan d'El-Khazen. Il ne faut pas confondre El-Khazen avec Al- hazen , auteur d'un traité d'optique dont la traduction fut publiée à Bàle en 1 672 , I vol. in-fol. Celui-ci se nommait El-Hacen Ibn el-Mohassen Ibn el-Heithem, ou, d'a- près le système de transcription suivi par le traducteur, Alhazen, films Alltuyzen (lis. Alhayzem). L'auteur du Tabecat el- Hokema nous apprend qu'il écrivit un de ses ouvrages en l'an ZjSa (loio-io/ii de J. C).

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