Livre:Ibn Khaldoun - Prolégomènes, Slane, 1863, tome I.djvu

éléments Wikidata
La bibliothèque libre.
TitreLes Prolégomènes
AuteurIbn Khaldoun Voir l'entité sur Wikidata
TraducteurDe Slane Voir l'entité sur Wikidata
Maison d’éditionImprimerie Impériale
Lieu d’éditionParis
Année d’édition1863
BibliothèqueInternet Archive
Fac-similésdjvu
AvancementÀ corriger
SérieTomes : 1, 2, 3

Pages

- - - - Titre - Couv. - i ii iii iv v vi vii viii ix x xi xii xiii xiv xv xvi xvii xviii xix xx xxi xxii xxiii xxiv xxv xxvi xxvii xxviii xxix xxx xxxi xxxii xxxiii xxxiv xxxv xxxvi xxxvii xxxviii xxxix xl xli xlii xliii xliv xlv xlvi xlvii xlviii xlix l li lii liii liv lv lvi lvii lviii lix lx lxi lxii lxiii lxiv lxv lxvi lxvii lxviii lxix lxx lxxi lxxii lxxiii lxxiv lxxv lxxvi lxxvii lxxviii lxxix lxxx lxxxi lxxxii lxxxiii lxxxiv lxxxv lxxxvi lxxxvii lxxxviii lxxxix xc xci xcii xciii xciv xcv xcvi xcvii xcviii xcix c ci cii ciii civ cv cvi cvii cviii cix cx cxi cxii cxiii cxiv cxv cxvi 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 100 101 102 103 104 105 106 107 108 109 110 111 112 113 114 115 116 117 118 119 120 121 122 123 124 125 126 127 128 129 130 131 132 133 134 135 136 137 138 139 140 141 142 143 144 145 146 147 148 149 150 151 152 153 154 155 156 157 158 159 160 161 162 163 164 165 166 167 168 169 170 171 172 173 174 175 176 177 178 179 180 181 182 183 184 185 186 187 188 189 190 191 192 193 194 195 196 197 198 199 200 201 202 203 204 205 206 207 208 209 210 211 212 213 214 215 216 217 218 219 220 221 222 223 224 225 226 227 228 229 230 231 232 233 234 235 236 237 238 239 240 241 242 243 244 245 246 247 248 249 250 251 252 253 254 255 256 257 258 259 260 261 262 263 264 265 266 267 268 269 270 271 272 273 274 275 276 277 278 279 280 281 282 283 284 285 286 287 288 289 290 291 292 293 294 295 296 297 298 299 300 301 302 303 304 305 306 307 308 309 310 311 312 313 314 315 316 317 318 319 320 321 322 323 324 325 326 327 328 329 330 331 332 333 334 335 336 337 338 339 340 341 342 343 344 345 346 347 348 349 350 351 352 353 354 355 356 357 358 359 360 361 362 363 364 365 366 367 368 369 370 371 372 373 374 375 376 377 378 379 380 381 382 383 384 385 386 387 388 389 390 391 392 393 394 395 396 397 398 399 400 401 402 403 404 405 406 407 408 409 410 411 412 413 414 415 416 417 418 419 420 421 422 423 424 425 426 427 428 429 430 431 432 433 434 435 436 437 438 439 440 441 442 443 444 445 446 447 448 449 450 451 452 453 454 455 456 457 458 459 460 461 462 463 464 465 466 467 468 469 470 471 472 473 474 475 476 477 478 tdm 480 481 482 483 484 485 486 - - - -

SOMMAIRE ANALYTIQUE
DES
DIVISIONS DE L’OUVRAGE.



Pages.
Introduction 
 i
Autobiographie d’ibn khaldoun 
 vi
Notice sur ma famille. — De mes aïeux en Espagne. — De mes aïeux en Ifrikiya. — De mon éducation. — Je suis nommé écrivain de l’alama par le gouvernement de Tunis; je passe ensuite dans le Maghreb, où je deviens secrétaire du sultan Abou Eïnan. — J’encours la disgrâce du sultan Abou Eïnan. — Le sultan Abou Salem me nomme secrétaire d’état et directeur de la chancellerie. — De mon voyage en Espagne. — De mon voyage d’Espagne à Bougie, où je deviens hadjeb avec une autorité absolue. — Je passe au service du sultan Abou Hammou, seigneur de Tlemcen. — J’embrasse le parti du sultan Abd el-Azîz, souverain du Maghreb (Maroc). — Je rentre dans le Maghreb el-Acsa. — Je fais un second voyage en Espagne, ensuite je retourne à Tlemcen, d’où je passe chez les Arabes nomades. Je fixe mon séjour parmi les Aoulad Arîf. — Je retourne à Tunis, auprès du sultan Abou ’l-Abbas, et je m’établis dans cette ville. — Je me rends en Orient et je remplis les fonctions de cadi au Caire. — Je pars pour le pèlerinage.
Histoire des dernières années de la vie d’ibn-khaldoun 
Suite de l’introduction 
Liste des chapitres dont se compose l’histoire universelle 


Notice des manuscrits de l’histoire universelle et des prolégomènes 
Observations sur l’Édition de boulac et sur les traductions de péri-zadé et de djevdet ependi 


L’histoire est une branche de la philosophie et doit compter au nombre des sciences. — Des historiens et des divers plans qu’ils ont suivis. — Plan adopté par l’auteur. — Division et titre de son ouvrage.


Introduction. De l’excellence de la science historique ; établissement des principes qui doivent lui servir de règle; aperçu des erreurs et des méprises auxquelles les historiens sont exposés ; indications de quelques-unes des causes qui produisent ces erreurs 
 13
Importance de la science historique. — Erreurs commises par les historiens. — Leurs exagérations en matière de nombres. — Récits invraisemblables. — La ville d’Irem. — Cause de la chute des Barmekides. — Yahya et Abbasa. — Haroun er-Rechîd. — El-Mamoun et Bouran. — Origine des Fatemides. — Origine des Idricides. — Le Mehdi des Almohades. — Qualités requises dans un historien. — Changements qui surviennent dans les usages des peuples. — Les jugements fondés sur des analogies sont très-souvent faux. — El-Haddjadj, maître d’école. — Des cadis qui ont commandé des armées. — Le Moroudj-ed-Dcheb de Masoudi. — Système adopté par l’auteur afin de peindre certains sons qui n’ont pas de représentants dans l’alphabet arabe.

LIVRE PREMIER.


De la société humaine et des phénomènes qu’elle présente, tels que la vie nomade, la vie sédentaire, la domination, l’acquisition, les moyens de gagner sa subsistance, les sciences et les arts. Indication des causes qui ont amené ces résultats. 
 71
Comment les erreurs et les mensonges s’introduisent dans les récits historiques. — Anecdotes absurdes. — Alexandre le Grand et le coffre de verre. — La ville de cuivre. — Nouvelle science inventée par l’auteur et qui a pour objet de distinguer entre le vrai et le faux. — La fable du hibou. — Le traité de politique attribué à Aristote. — Ibn el-Mocaffa. — Tortouchi. — Les attributs de l’humanité. — Les six sections dont se compose le livre premier, c’est-à-dire, les Prolégomènes.
PREMIÈRE SECTION. Sur la civilisation en général
La réunion des hommes en société est une chose nécessaire, parce qu’ils ne peuvent subsister à moins de s’entr’aider. — Nécessité d’un modérateur qui puisse maintenir les hommes dans l’ordre, et les empêcher de s’attaquer les uns les autres. — Opinion des philosophes à ce sujet.


Second discours préliminaire. Traitant de la partie habitée de la terre, des principales mers, des grands fleuves et des climats 
 90
Forme de la terre. — L’Océan. — Le zodiaque. — La ligne équinoxiale. — Les climats. — La mer Romaine (la Méditerranée). — La mer de Venise (l’Adriatique). — La mer de Chine, appelée aussi mer de l’Inde et mer Abyssinienne. — La mer d’Es-Sonîs (la mer Rouge). — Le canal vert ou mer de Fars (golfe Persique). — La mer de Djordjan ou de Taberistan (la mer Caspienne). — Le Nil. — L’Euphrate. — Le Tigre. — Le Djeîhonn (Oxus).


Supplément du second discours préliminaire. Pourquoi le quart septentrional de la terre a-t-il une population plus nombreuse que le quart méridional? 
 99
Notions préliminaires. — L’équateur. — Mouvement du soleil dans l’écliptique. — La latitude d’un endroit. — Selon Averroès, la région équatoriale est habitée, ainsi que les contrées au delà.


Quelle est la portion habitée de la terre? — Les sept climats et leurs dimensions. — On divise chaque climat en dix sections égales.


Troisième discours préliminaire. Qui traite des climats soumis à une température moyenne; de ceux qui s’écartent des limites où cette température domine, et de l’influence exercée par l’atmosphère sur le teint des hommes et sur leur état en général 
 168
Caractère particulier de chaque climat. — Les habitants des pays du Nord et des pays du Sud. — Les Esclavons. — Les Nègres. — Les Zendj. — Sur la couleur noire de la race nègre.


Quatrième discours préliminaire. Qui traite de l’influence exercée par l’air sur le caractère des hommes 
 174
Les Nègres. — Les habitants des pays maritimes. — Opinion de Masoudi touchant le caractère léger et étourdi des Nègres.


Cinquième discours préliminaire. Qui traite des influences diverses que l’abondance et la disette exercent sur la société humaine, et des impressions qu’elles laissent sur le physique et le moral de l’homme 
 177
Les habitants des pays chauds et stériles sont mieux constitués physiquement et moralement que ceux des autres contrées. — Explication de ce fait. — Indication des effets produits par une nourriture trop abondante. — On peut s’habituer à vivre d’une faible quantité d’aliments. — La faim. — L’abstinence complète de toute nourriture. — Anecdotes à ce sujet. — Influence de la chair des animaux sur le corps et sur l’esprit de ceux qui en font leur principale nourriture.


Sixième discours préliminaire. Concernant les hommes qui, par une disposition innée ou par l’exercice de pratiques religieuses, ont la faculté d’apercevoir les choses du monde invisible. Ce chapitre commence par des observations sur la nature de la révélation et des songes 
 184
Il y a certains hommes auxquels Dieu communique des révélations. — Comment on les reconnaît. — Parole du Prophète au sujet de la révélation. — Signes qui caractérisent les personnages inspirés. — Les miracles. — Comment ils se produisent. — L’annonce préalable (tahaddi) du miracle. — Nature des prodiges opérés par un homme qui est favorisé de Dieu sans être prophète. — Le Coran est le miracle le plus grand. — De la divination, — Une ordonnance parfaite règne entre tous les êtres du monde sensible, — L’âme et la faculté perceptive, — Les âmes qui sont capables de s’exalter jusqu’à la perception des choses du monde invisible. — Il y en a de diverses classes. — La révélation. — Comment elle arrive. — Les effets qu’elle produit sur celui qui la reçoit. — La divination. — Les diverses catégories de devins. — Opinion de certains philosophes relativement à la faculté divinatoire. — Les songes et leurs divers genres. — Elles font une partie du prophétisme. — Comment l’âme se dégage du voile des sens au moyen du sommeil. — Charme employé pour se procurer des songes. — Les sachants. — Les aruspices. — Les augures. — Comment l’âme acquiert la disposition de recueillir des perceptions dans le monde invisible. — Les divers genres de divination. — Les devins. — Les augures. — Les insensés. — Les sachants. — Des paroles qui échappent à l’homme qui est sur le point de s’endormir ou de mourir. — Des exercices magiques. — Des djoguis. — Des soufis. — Des inspirés (mohaddeth). — Anecdotes d’Omar et d’Abou-Beckr. — Les idiots. — Les astrologues. — Les géomanciens et leur manière d’opérer. — Le calcul nommé Hiçah ennîm. — La zairdja d’Es-Sibti. — Problèmes d’arithmétique assez curieux.


SECONDE SECTION. De la civilisation chez les nomades et les peuples à demi sauvages, et chez ceux qui se sont organisés en tribus. — Phénomènes qui s’y présentent. — Principes généraux. — Eclaircissements.
La vie nomade et la vie sédentaire sont des états également conformes à la nature. 
 254


L’existence de la race arabe dans le monde est un fait conforme à la nature 
 255
Les agriculteurs, les pasteurs, les nomades.


La vie de la campagne a précédé celle des villes. — Elle a été le berceau de la civilisation. — Les villes lui doivent leur existence et leur population 
 257


Les gens de la campagne sont moins corrompus que ceux de la ville 
 259
Anecdote d’El-Haddjadj, qui reprocha à Selma de s’être arabisé. — Allusion au témoignage de Khozeïma et au chevreau d’Abou-Borda.


Les gens de la campagne sont plus braves que ceux des villes 
 263
La soumission aux autorités constituées nuit à la bravoure des citadins, et leur enlève la pensée de se proléger eux-mêmes 
 264
Le khalife Omar défend à Saad de blesser l’amour-propre de Zehra. — Le contrôle d’une autorité supérieure nuit â l’énergie des peuples. — L’éducation scolaire nuit à l’énergie de l’âme.


La faculté de vivre dans le désert n’existe que chez les tribus animées d’un fort esprit de corps 
 268


L’esprit de corps ne se montre que chez les gens qui tiennent ensemble par les liens du sang ou par quelque chose d’analogue 
 270


La pureté de race ne se retrouve que chez les Arabes nomades et les autres peuples à demi sauvages qui habitent les déserts 
 271
Comment les noms patronymiques des tribus perdent leur exactitude 
 273
Anecdote d’Arfadja.


Le droit de commander ne sort jamais de la tribu; il reste dans la famille qui s’appuie sur des nombreux partisans 
 275
Ce chapitre est tiré de l’édition de Boulac.


Chez les peuples animés d’un même esprit de corps, le commandement ne saurait appartenir à un étranger 
 276
Tribus qui se sont attribué une autre origine que la véritable.


Chez les familles qui sont animées d’un fort esprit de corps, la noblesse et l’illustration ont une existence réelle et bien fondée ; chez les autres, elle ne présente que l’apparence et le semblant de la réalité 
 280
Comment les familles arrivent à l’illustration. — Erreur d’Averroès au sujet de la noblesse des familles.


Si les clients et les créatures d’une famille participent à sa noblesse et à sa considération, ils ne doivent pas cet avantage à leur origine, mais à la réputation de leur patron 
 283


La noblesse d’une famille atteint son point culminant dans quatre générations. 
 286


Les tribus à demi sauvages sont plus capables d’effectuer des conquêtes que les autres peuples 
 290


L’esprit de corps aboutit à l’acquisition de la souveraineté 
 291
Une tribu qui se livre aux jouissances du luxe se crée des obstacles qui l’empêcheront de fonder un empire 
 294


Une tribu qui a vécu dans l’avilissement est incapable de fonder un empire 
 295
Dieu retint les Israélites dans le désert pendant quarante ans afin que leurs enfants s’habituassent à l’indépendance et se rendissent capables de conquérir la terre promise.


Une tribu s’avilit qui se résigne à payer des impôts et des contributions 
 297
Parole du Prophète au sujet d’un soc de charrue. — Parole de Chehrberaz, roi d’El-Bab.


Celui qui cherche à se distinguer par de nobles qualités montre qu’il est capable de régner. Sans vertus, on ne parvient jamais au pouvoir 
 298
Qualités déployées par un chef de parti qui est destiné à fonder un empire.


Les peuples les moins civilisés font les conquêtes les plus étendues 
 303
Discours d’Omar, dans lequel il pousse les musulmans à faire la conquête de l’Irac.
Toutes les fois que l’autorité souveraine échappe aux mains d’un peuple, elle passe à un autre peuple de la même race, pourvu que celui-ci ait conservé son esprit de corps 
 304


Le peuple vaincu tâche toujours d’imiter le vainqueur par la tenue, la manière de s’habiller, les opinions et les usages 
 306


Un peuple vaincu et soumis dépérit rapidement 
 307
Les Arabes ne peuvent établir leur domination que dans les pays de plaines 
 309
Tout pays conquis par les Arabes est bientôt ruiné 
 310
Anecdote d’El-Haddjadj.


En principe général, les Arabes sont incapables de fonder un empire, à moins qu’ils n’aient reçu d’un prophète ou d’un saint une teinture religieuse plus ou moins forte 
 313


De tous les peuples, les Arabes sont les moins capables de gouverner un empire. 
 314
Les peuplades et les tribus (agricoles) qui habitent les campagnes subissent l’autorité des habitants des villes 
 316


TROISIÈME SECTION. Sur les dynasties, la royauté, le khalifat et l’ordre des dignités dans le sultanat (gouvernement temporel). — Indication de tout ce qui s’y présente de remarquable. — Principes fondamentaux et développements.
On ne peut établir sa domination ni fonder une dynastie sans l’appui de son peuple et de l’esprit de corps qui l’anime 
 318


Une dynastie qui parvient à s’établir d’une manière solide cesse de s’appuyer sur le parti qui l’avait portée au pouvoir 
 319


Des personnages appartenant à une famille royale parviennent quelquefois à fonder un empire sans avoir eu l’appui de leur propre peuple 
 322


La religion enseignée par un prophète ou par un prédicateur de la vérité est la seule base sur laquelle on puisse fonder un grand et puissant empire 
 324


Une dynastie qui commence sa carrière en s’appuyant sur la religion double la force de l’esprit de corps qui aide à son établissement 
 325


Une entreprise qui a pour but le triomphe d’un principe religieux ne peut réussir si elle n’a pas un fort parti pour la soutenir 
 326


Une dynastie ne peut étendre son autorité que sur un nombre limité de royaumes et de contrées 
 332
La grandeur d’un empire, son étendue et sa durée sont en rapport direct avec le nombre de ceux qui l’ont fondé 
 334


Un empire s’établit difficilement dans un pays occupé par de nombreuses tribus ou peuplades 
 336


Dans un empire, le souverain est naturellement porté à se réserver toute l’autorité ; on s’y abandonne au luxe, à l’indolence et au repos 
 340


Lorsque l’empire a acquis sa forme naturelle par l’établissement de l’autocratie et par l’introduction du luxe, il tend vers sa décadence 
 343


Les empires, ainsi que les hommes, ont leur vie propre 
 347


Dans les empires, les habitudes de la vie sédentaire remplacent graduellement celles de la vie nomade 
 350
Mariage d’El-Mamoun avec Bouran. — Anecdote d’Ei-Haddjadj.


L’aisance du peuple ajoute d’abord à la force de l’empire 
 355


Indication des phases par lesquelles tout empire doit passer, et des changements qu’elles produisent dans les habitudes contractées par le peuple pendant son séjour dans le désert 
 356


La grandeur des monuments laissés par une dynastie est en rapport direct avec la puissance dont cette dynastie avait disposé lors de son établissement 
 359
La taille des anciens peuples ne dépassait pas celle des modernes. — Og, fils d’Enac.


Redevances des provinces de l’empire 
 364
Impôts fournis par les provinces. — Trésors amassés par quelques princes. — Voyages d’Ibn Batoutah.


Le souverain qui s’engage dans une lutte avec sa tribu ou avec les membres de sa famille se fait appuyer par ses affranchis et par ses clients 
 372


De la condition des affranchis et des clients sous l’empire 
 374


De ce qui arrive à un empire quand le sultan est retenu en tutelle et n’exerce aucune autorité 
 377


Le ministre qui tient son souverain en tutelle se garde bien de prendre les titres et les attributs de la royauté 
 379


De la royauté ; sa véritable nature et ses diverses espèces 
 380


Trop de sévérité dans un souverain nuit ordinairement à l’empire 
 382


Sur la dignité de khalife et celle d’imam 
 384
De la diversité d’opinions qui existe au sujet du khalifat et des qualités qu’un khalife doit posséder 
 387
L’établissement d’un imam est une chose d’obligation. — Peut-il y ayoir deux imams à la fois ? — Qualités requises dans un imam. — L’imam doit-il appartenir à la tribu de Coreich ?


Des opinions des Chîites au sujet de l’imamat 
 400
Les Imamiens. — Les Zeîdiya. — Les Rafedites. — Les Gholat. — Les Ouakefiya. — Les Duodécimains. — Les Keiçaniens. — Les Zeïdiya encore. — Les Imamiens encore. — Les Ismaéliens.


Comment le khalifat (gouvernement spirituel et temporel) se convertit en royauté (gouvernement temporel) 
 411
La royauté et l’esprit de corps ne sont pas absolument condamnés par la loi. — Richesses acquises par quelques-uns des Compagnons. — La guerre d’Ali contre Moaouïa. — Paroles d’El-Mansour an sujet des Oméiades. — Anecdote d’Abd-Allah Ibn Merouan.


Sur le serment de foi et hommage 
 424
Sur le droit de succession dans l’imamat 
 426
Les imams désignent leurs successeurs. — Moaouïa et Yezîd. — Erreur des Imamiens. — Premières guerres civiles dans le sein de l’islamisme. — Meurtre d’Othman. — Guerre entre Yezîd et El-Hoceïn. — Révolte d’Abd-Allah Ibn ez-Zobeïr. — Justification de la conduite des Compagnons pendant ces événements.


Sur les offices et charges religieuses qui dépendent du khalifat 
 444
L’imamat de la prière. — La charge de mufti. — L’office de cadi. — Le redressement des griefs. — La chorta. — Les légistes méritent des égards, mais on ne doit leur permettre d’exercer aucune influence politique. — L’adala. — La hisba. — La sicca.


Sur le titre d’émîr el-moumenîn 
 461
Substitution du mot molk ou doula à celui de dîn, dans les surnoms honorifiques. — Le titre d’émir el-moslemîn donné à Youçef Ibn-Tachefîn. — Le mehdi des Almohades.


Sur la signification des mots Babba (pape) et Batrik (patriarche), termes employés chez les chrétiens; et sur celui de Cohen, dénomination usitée chez les Juifs 
 468
Le royaume des Juifs. — Le Messie. — Liste des livres dont se composent le Vieux et le Nouveau Testament.