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milieu se trouve la ville de Nehaouend, et vers le nord-ouest celle de Chehrezour, située près de l'endroit où les deux montagnes se réunissent. Vers l'est, à la limite de la section, on trouve la ville de Dînaour. L'autre porlion de la section renferme une partie de l'Arménie, ayant pour chef-lieu El-Meragha. La partie de la mon- P. 126. tagne de l'irac qui s'étend vis-à-vis est nommée monl Barina, et a des Kurdes pour habitants. Derrière la contrée du grand et du petit Zab, située auprès du Tigre, se trouve le pays d'Aderbeïdjan, qui> occupe l'extrémité orientale de cette section et qui renferme les villes de Tebrîz et d'El-Bîlecan. A l'angle nord-est de cette section on trouve une portion de la mer de Nîtoch (la mer Noire), autrement dite la mer des Khazer^.

Dans la septième section de ce climat, à l'ouest et au midi, s'étend la partie la plus grande de la province de Behlous, qui renferme les villes de Hamadan et de Cazouîn. Le reste de cette province est situé dans le troisième climat. C'est là que se trouve la ville d'ispahan. (Dans la sixième section) le Behlous a pour limite méridionale une montagne qui sort (de cette section) à l'occident de la province, passe dans la sixième section du troisième climat et se détourne ensuite pour entrer dans la (septième) section du quatrième climat. Là elle se réunit à la partie orientale de la montagne de Flrac, qui, comme nous l'avons dit, sert aussi de limite à la partie du Behlous qui se trouve dans la subdivision orientale de la section. Cette montagne, qui entoure Ispahan, sort du troisième climat en se dirigeant vers le nord, pénètre dans la septième section du climat qui nous occupe, et sert de limite à la province de Behlous, du côté de l'est. Là, au pied de cette chaîne, sont situées les villes de Cachan et de Comm. Arrivée à environ la moitié de son étendue, cette montagne se dé- tourne un peu vers l'occident, puis elle revient en formant une courbe, et se dirige vers l'esl avec une inclinaison vers le nord, de

' Le nom de mer des Kkazer se donnait mer Noire. ( Voy. Chrestom. arabe de M. de ordinairement à la mer Caspienne , mais il Sacy , t. II , p. 1 6 , et la trad. de la Géogr. s'employait quelquefois pour désigner la d'Ahou'lféda par M. Reinaud, t. II, p. 43.)

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