Page:Ibn Khaldoun - Prolégomènes, Slane, 1863, tome III.djvu/216

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200 PROLÉGOMÈNES

nous n'en possédons pas une copie dont l'autlienticlté nous semble bien assurée; le texte que nous en donnons, ici est celui que nous avons choisi entre plusieurs autres, parce que, d'après toutes les ap- parences, il est le plus correct.

��OBSERVATIONS DU TRADUCTEUR.

Avant d'exposer les motifs qui m'empêchent de donner une traduction de ce poëme, je dois présenter au lecteur quelques observations touchant quarante-trois pages de texte qui forment la suite de ce chapitre. L'auteur y traite surtout du procédé au moyen duquel on obtient une réponse à une question quelconque, en se servant d'un système de tables [zaïrdja) dont on attribue l'invention à un personnage nommé Es-Sibti\ Dans la première partie de cet ouvrage, p. 2 45 et suivantes de la traduction, Ibn Khaldoun a donné une description de ces tables et nous a fait connaître la manière de s'en servir. Dans ce chapitre-ci, il nous offre d'abord un poëme qui ren- ferme, à ce qu'on prétend, tout ce qu'il est nécessaire de savoir relativement à l'emploi de îa zaïrdja. Cette pièce se compose de cent huit vers, entrecoupés de passages en prose, de for- mules mystérieuses et de plusieurs suites de sigles, de lettres et de chiffres. Après ce poëme vient une section de chapitre que l'auteur a intitulée : Manière d'opérer sur la zaïrdja quand on veut en tirer des réponses à des questions. Nous y lisons d'abord qu'à chaque question il peut y avoir trois cent soixante ré-

' Je dois faire observer que la dernière Ceuta,» ne se rapporte nullement à Ibn moitié de la noie a , p. ià-j de la i" partie, Woheib, mais à Es-Sibli, et aurait dû être à commencer par les mots . • Il naquit à placée en bas de la page 2^5.

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