Aller au contenu

Page:Ibsen - La Dame de la Mer, traduction Prozor.djvu/245

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Ellida

Oh ! c’est impossible ! Impossible, te dis-je ! (Poussant un cri.) Regarde, Wangel, — le voici !

(L’Étranger arrive de gauche et s’arrête sur le sentier, de l’autre côté de la barrière.)
L’étranger, saluant.

Tu vois, Ellida, je suis venu.

Ellida

Oui, oui, oui, — voici l’heure.

L’étranger

Es-tu prête à partir ? Oui ou non ?

Wangel

Vous voyez bien qu’elle ne l’est pas.

L’étranger

Il ne s’agit pas de costume de voyage. Ni de malles. J’ai à bord tout ce qu’il lui faut. Et sa cabine est retenue. (À Ellida.) Je te demande si tu es prête à me suivre, — volontairement, de plein gré.

Ellida, suppliante.

Oh ! ne m’interrogez pas ! Ne me tentez pas ainsi !

(On entend au loin la cloche de départ)