mme helseth. — C’est qu’il n’a pas une figure à ça ?
rébecca. — Quelle figure a-t-il donc, madame Helseth ?
mme helseth. — Celle d’un pas grand’chose, mademoiselle.
rosmer. — N’a-t-il pas dit son nom ?
mme helseth. — Oui, je crois qu’il m’a dit s’appeler Kekman, ou quelque chose d’approchant.
rosmer. — Ce nom m’est inconnu.
mme helseth. — Et puis il dit qu’il s’appelle Ulric, aussi.
rosmer, tressaillant. — Ulric Hekman ! C’est bien cela ?
mme helseth. — Oui, Hekman.
kroll. — Je crois avoir entendu ce nom.
rébecca. — N’était-ce pas ainsi que signait cet homme étrange ?
rosmer, à Kroll. — C’est le pseudonyme d’Ulric Brendel.
kroll. — Ulric Brendel, l’enfant perdu ? En effet…
rébecca. — Tiens, il est encore en vie.
rosmer. — Je croyais qu’il voyageait avec une troupe de comédiens.
kroll. — La dernière chose que j’ai entendu dire sur son compte, c’est qu’il avait été interné dans une maison de correction.
rosmer. — Priez-le d’entrer, madame Helseth.