mme helseth. — Oui, monsieur.
kroll. — Peux-tu vraiment supporter la présence de cet homme chez toi.
rosmer. — Tu sais bien qu’il a été mon précepteur pendant quelque temps.
kroll. — Oui, je sais qu’il te bourrait la tête d’idées de révolte et qu’alors ton père l’a chassé à coups de cravache.
rosmer, avec un peu d’amertume. — Mon père est toujours resté colonel, jusque dans sa propre maison.
kroll. — Tu devrais l’en remercier dans sa tombe, mon cher Rosmer. Voilà !
ulric brendel, montre d’abord quelque hésitation, puis il s’avance vivement vers le recteur et lui tend la main. — Bonsoir, Jean !
kroll. — Monsieur…
brendel. — T’attendais-tu à me revoir, dis ? Et cela dans l’enceinte de ces murs détestés ?
kroll. — Monsieur (indiquant du doigt), voici…
brendel, se retournant. — Ah oui ! C’est bien