MADAME BERNICK (en désignant la chambre de son mari). — Comme ils deviennent bruyants !
RORLUND. — S’agit-il de quelque chose d’extraordinaire ?
MADAME BERNICK. — Je ne sais ; il y a quelqu’un avec mon mari.
Scène III
HILMAR. — Oh ! mille pardons !
MADAME BERNICK. — Non, Hilmar, reste ; tu ne nous déranges pas. Désires-tu quelque chose ?
HILMAR. — Moi… je passais seulement. Bonjour, mesdames. (A Mme Bernick). Eh bien, comment cela va-t-il tourner ?
MADAME BERNICK. — Quoi ?
HILMAR. — Bernick a convoqué une réunion.
MADAME BERNICK. — Vraiment ? Et de quoi s’agit-il ?
HILMAR. — Toujours de ces chemins de fer ; une duperie !
MADAME RUMMEL. — Non, est-ce possible ?
MADAME BERNICK. — Ce pauvre Richard ! Il va donc avoir encore de nouveaux ennuis !
RORLUND. — Mais comment est-ce possible, monsieur