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Page:Ibsen - Peer Gynt, trad. Prozor, 1899.djvu/105

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PEER GYNT
PEER GYNT

Je vois quelque chose d’horrible : une vache pinçant des cordes de boyau, une truie gigotant à côté d’elle.

LES TROLLS

Sus à lui ! mangeons-le !

LE VIEUX DE DOVRE

Halte ! souvenez-vous qu’il voit tout cela avec des sens d’homme !

FILLES DE TROLLS

Houhou ! Il faut lui arracher les yeux et les oreilles !

LA FEMME EN VERT (pleurant)

Beeh ! voilà ce qu’on dit de notre danse et de notre jeu, ma sœur !

PEER GYNT

Tiens ! c’était donc toi ? Allons, allons, en si joyeuse compagnie, il est bien permis de plaisanter un brin.

LA FEMME EN VERT

Jurez-moi que ce n’était qu’une plaisanterie.

PEER GYNT

Que le diable m’emporte si votre danse et votre jeu n’étaient pas admirables !