Page:Ibsen - Un ennemi du peuple, trad. Prozor, 1905.djvu/101

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EILIF, sifflotant

Zut ! tu es bien bête de croire à ces choses-là.

Mme STOCKMANN

Allons, allons, Eilif.

BILLING, riant

C’est impayable !

HOVSTAD

Tu n’aimerais pas à travailler, Martin ?

MARTIN

Non, je n’aimerais pas cela.

HOVSTAD

Mais alors que veux-tu faire quand tu seras grand ?

MARTIN

Moi ? je voudrais me faire viking.

EILIF

Mais, alors, il faudrait que tu fusses païen.

MARTIN

Eh bien ! je pourrais me faire païen, quoi ?

BILLING

Quant à cela je suis de ton avis, Martin. C’est précisément ce que je dis.

Mme STOCKMANN, lui faisant un signe

Pour sûr que non, monsieur Billing. Vous ne dites pas cela.