Oh ! c’est trop fort : ton meilleur pantalon !
Il ne faut jamais mettre son meilleur pantalon quand on va combattre pour la liberté et pour la vérité. Au fait, je ne me soucie pas trop de mon pantalon : tu pourras toujours le rapiécer. Mais ce que je ne pourrai jamais digérer de ma vie c’est que la populace, la foule ose me serrer de près, me traiter d’égal à égal.
Oui, Thomas, ils ont été bien grossiers envers toi, les gens de cette ville. Mais est-ce une raison pour que nous quittions le pays ?
Crois-tu donc que la plèbe soit moins violente dans les autres villes que dans la nôtre ? Allons donc, ce sera toujours blanc bonnet et bonnet blanc. Après tout, je m’en moque. Laissons aboyer les roquets. Ce n’est pas encore là ce qu’il y a de pire : le pis est que, d’un bout du pays à l’autre, chaque homme est l’esclave d’un parti. Ce n’est pas que le mal soit si terrible en lui-même. Les choses ne valent peut-être pas