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Page:Icy - Brassée de faits, 1926.djvu/10

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II
BRASSÉE DE FAITS

que la voie où nous nous étions engagé, était, non plus seulement la meilleure, mais certainement la seule bonne. Si, par la suite, dans nos publications successives affectant plutôt la forme du roman, nous nous en sommes écarté en apparence, c’est que la nécessité s’imposait pour nous de reconstituer notre provision de documents, et, pour cela il nous fallait du temps ; nos lecteurs le comprennent à merveille.

Aujourd’hui, notre carton est plein. Notre récolte de faits vécus, d’anecdotes vraies glanées autour de nous est suffisante pour que nous y puissions puiser de façon à satisfaire l’exigence de nos lecteurs attitrés. Quoique nous les sachions difficiles à contenter, nous leur présentons sans trop d’appréhension ce nouveau recueil. Qu’ils lisent donc ces treize histoires véridiques et qu’ils nous condamnent sans appel s’ils croient en leur âme et conscience, que nous avons failli à la règle que nous nous sommes à jamais imposée de rester fidèle observateur de la stricte Vérité.

La Vérité, dont nous écrivons le nom avec un grand V, n’est-elle pas notre seul guide et, disons-le hautement, notre seul amour, notre seul idéal ?

Jacques d’Icy.