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RÉTROSPECTION

C’est ce que me dit Jeanne et, pour plus de sûreté, elle s’en assure.

Aujourd’hui, c’est encore de la géométrie. De la géométrie et la suite de l’autre fois. C’est de la veine, me dis-je en moi-même, sans me reprocher en rien une satisfaction intime qui n’a même pas le don de m’étonner. Théorème dix-huit : dans le même cercle, ou dans des cercles égaux, deux angles au centre sont entre eux comme l’arc compris par leurs côtés.

Oui, c’est de la veine. Jeanne n’a saisi quoi que ce soit de la démonstration au tableau, pourtant lumineuse, de Mademoiselle Langlois l’aînée, de qui la Géom est l’apanage. Je répète la susdite démonstration à cette crétine de Jeanne dont l’œil pétille. En vain : elle est bouchée à l’émeri, fait croire. Mon irritation légitime doit être bien visible, car sans que je le lui dise, elle vient s’allonger sur moi.

Baisserai-je, ne baisserai-je pas son pantalon ?

L’hésitation me semble interdite formellement. Cette gosse à l’esprit paresseux a besoin d’être stimulée. Je serais coupable de différer plus longtemps le stimulant efficace. Aussi bien, sa culotte est identique à la mienne, je l’ai vue hier ; je sais comment manœuvrer. Quand je veux baisser la mienne, pour certain petit besoin, c’est bien simple. Il en va de même pour celui-ci, non moins naturel. Car c’est un besoin pour cette enfant, que d’être fessée. Allons-y, conjuguons les différents verbes dérivant de la même racine, fessons ! Pour cela, il faut qu’elle soit déculottée, déculottons ! Je relève sa jupe…