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LE JET D’EAU

Celle de Maggie également, car, entre nous, on ne jouait à aucun de ces jeux défendus. Et je dois dire aussi que cet effet extraordinaire que je signale n’était pas une sensation positivement voluptueuse. Non, il ne s’agissait pas encore de cela. C’était une sensation agréable, même très agréable, mais rien de plus. Ma seule façon, de témoigner le plaisir ressenti consistait en serrages de fesses. Si, significatifs à leur manière, ces serrages de fesses retardaient l’évasion du doigt bénéfique, c’était bien inconscient de ma part, et si ce prologue, dès le premier jour, dura plus longtemps qu’avec Maggie, ce fut vraiment sans vice que je fis le nécessaire pour cela.

Le second acte succéda, d’ordre purement hydraulique, et se poursuivit sans incident jusqu’à son épilogue nécessaire, pour lequel je m’éclipsai. À l’anglaise, c’est le cas de le dire, comme l’avait fait Maggie.

À mon retour, comme elle encore, je fus bichonnée, poudrée, vaporisée et, pour cela, trouvaient leur emploi les divers accessoires chargeant un plateau sur la petite table : éponges fines, vaporisateurs voisinant avec le flacon qui reposait dans sa soucoupe après ne s’être utilisé qu’au début, le flacon d’huile douce combien lubrifiante, insinuante.

Pour en revenir maintenant à la sensibilité variable observée en un point spécial et dont je vous parlais tout à l’heure, laissez-moi vous répéter ce que m’a dit un médecin.