et le verrait, tu sais bien que cela ne ferait rien. Vas-y donc alors, fesse-moi ! Elles sont belles, mes fesses, tu ne trouves pas ? Elles sont dures, toujours, comme quand j’étais gosse, mais j’en ai bien plus : en un an, elles ont poussé, c’est épatant ! J’en ai une belle paire ! qu’attends-tu ? Des fois, tu me les pelotes, déjà un petit peu, vas-y, prends ton temps !…
Oh ! la sinistre pochetée ! Il n’a rien compris !
Zut ! faudra ce soir, que j’aie à tout prix une fessée de maman. J’en ai trop envie. Mais je penserai à lui.
Elle, au moins, elle m’en donnera une bonne. Avec ma frangine Clara, on s’en fiche l’une à l’autre ; mais, ce n’est pas celles-là qu’il me faut. J’en veux des bonnes, à présent…
Oh ! que j’aime cela ! que j’aime cela !
Où trouverai-je quelqu’un, autre que maman, qui me comprenne et qui soit à la hauteur de mes désirs violents ? Sera-ce un homme ? sera-ce une femme ? Les hommes ne savent donc pas cela, qu’il leur faut de bonnes fessées, aux filles en chaleur ? Oh ! ce contremaître, quelle andouille !
Alors, ce sera une femme ? Oui, elles, au moins savent cela, fesser les filles comme il faut ! À preuve, maman. À preuve, Mademoiselle Roussin.
Huit jours, quinze jours se passent… Ô bonheur, j’ai trouvé !
C’est au bal que je l’ai trouvée, celle que je cherchais.