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UNE INTERVIEW

cuisses charnues, au-dessus desquelles s’étalait en pleine lumière et serrées de peur, les deux fesses rebondies, dont chacune montrait symétriques et en relief, des gaufrures en travers qui, sur une rougeur générale étendue en cercle, s’avéraient, sans erreur possible, les marques de doigts naguère vigoureusement abattus bien en plein.

Rose, tout près déjà, se rapprochait encore et regardait, comme la mère Bénard assise, à gauche, le cou tendu.

Et Marthe, interrogée, révélait que c’était le maître, monsieur Tourneur qui l’avait corrigée, une demi-heure auparavant, au moment où les élèves s’apprêtaient à partir.

— Qu’est-ce que t’avais donc fait encore ?

Et, en attendant la réponse, la mère sans les quitter des yeux, suivait de la main le relief des empreintes, rayonnant les fortes fesses étroitement rapprochées que crispait l’épouvante.

Comme la gosse avouait « avoir répondu » au maître, c’était alors une claquée qui ne devait rien avoir à envier à la précédente. Rose qui, pour sa part, en recevait de bonnes — la dernière, le matin de ce jour-là, sans remonter plus loin — Rose voyait bien que cette fois, c’était tout autre chose à en juger d’après les soubresauts et les cris de son aînée qui ruait furieusement pour la plus grande joie de la Bénard, riant aux éclats, et sans autre effet que de stimuler encore l’énergie d’une matrone aimant certainement à fesser.