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Page:Icy - Brassée de faits, 1926.djvu/208

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BRASSÉE DE FAITS

avec, sur trente femmes au-dessus de vingt ans, prises au hasard, il n’y en a pas deux qui la supporteraient !

J’en parlais l’autre jour à un ami, de cette fessée-là. C’est une comme cela qu’il voudrait voir, une vraie fessée à la dure, sans chiqué, à une belle fille comme je lui disais qu’était Félicité. Lui, depuis trente ans qu’il ne pense qu’à ça, il n’en a jamais vu donner une seule ailleurs qu’en maison.

Eh ! bien, il trouverait peut-être cela encore plus effrayant à voir qu’excitant. Voilà ce que je lui répondais. Oui, c’est trop fort.

Mais, cela dépend des dispositions où l’on est et aussi du pays d’où l’on vient. Ça, ça plairait à des Anglais. Leurs fessées, à eux, c’est rude autant que leur gin.

Pas à des Français. Ici, on n’est pas habitué.

Ainsi, moi, pourtant, je m’amusais souvent bien — très bien, même — à voir fesser ses sœurs ou elle ; cette fois, j’étais toute retournée d’avoir vu ça, oui, presque malade. J’en avais comme un nœud dans l’estomac.

Combien de claques ? Oh ! bien plus de cent !

Deux cents, oui, au bas mot. Écoutez : je sais ce que je dis là. Je suis payée pour le savoir ce que c’est, une fessée de deux cents. Avec ce que j’ai pris par moi-même et avec ce que je n’ai fait que voir, je peux dire que j’ai de l’expérience et que je connais la question. On n’est pas pour rien connue chez la Sever, comme je le suis. J’en ai reçu de mille claques, moi qui vous parle.

Et puis, le nombre des claques, ce n’est pas ça qui fait le principal d’une fessée. C’est leur qualité, qui pro-