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Page:Icy - Brassée de faits, 1926.djvu/228

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BRASSÉE DE FAITS

Nous avons pensé alors qu’au lieu de publier ses deux lettres qui, par certains points, présentaient des répétitions, il valait mieux revêtir l’ensemble de ses communications de la forme d’un récit, écrit censé sous sa dictée.

C’est ce que nous fîmes et, ayant montré ensuite notre version à Monsieur A. B. C., il l’a trouvée exacte et fidèle. Après quelques retouches, pourtant.

C’est là, Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs, ce qui nous autorise à vous inviter à la lire.

Disons, sans préciser davantage, que l’action se passe dans les environs immédiats d’un chef-lieu célèbre par sa cathédrale et ses pâtés, qui sont également des merveilles.

Il est, de plus, un détail signalétique concernant Monsieur A. B. C., qu’il ne pouvait donner lui-même, détail qui a son importance, car il explique jusqu’à un certain point pourquoi, avec lui, les représentantes de l’autre sexe prenaient volontiers l’initiative.

Si le physique de Monsieur A. B. C. est resté des plus séduisants, des photographies faites, de lui, à l’âge de treize ans le représentent sous les apparences d’un garçonnet joli, d’un beau petit brun, des mieux tournés et agréablement potelé. Efféminé, pour tout dire.

— J’avais treize ans. Nous habitions hors la ville. Je suivais les cours du collège. De mon âge, le fils de