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BRASSÉE DE FAITS

sous la domination d’un être plus vigoureux que moi. Mais cet être, maintenant, était une femme ! Me sentir en sa puissance me rendait heureux. Le contact d’une belle gaillarde, ses grosses cuisses qui me supportaient sans effort ; l’étreinte de son bras gauche qui me retenait et qui m’aurait empêché de me retourner si je l’eusse tenté ; et, enfin, sa main qui me claquait avec une vigueur que j’aimais !… Oui, cette vigueur, je l’aimais ! je l’aimais même davantage de s’accroître et de s’affirmer de plus en plus pour accentuer le mordant de la fessée !

Dix claques, vingt claques, puis un arrêt. Mélie regardait l’effet des gifles chaleureuses dont rougissaient mes fesses de fille ! Elle se régalait de les voir rouges. Oh ! oui, car elle les étreignait, une à une, et, cela aussi c’était délicieux. Elle y enfonçait ses doigts forts qu’elle crispait. Oh ! que c’était bon, que c’était bon !

Et quand la fessée reprit, ce fut meilleur encore qu’à la première claquée. Mais, cette fois, quand à nouveau elle s’interrompit pour un temps, c’est parce que les regards de Mélie s’en allaient retrouver l’objet innocent de tout à l’heure. Celui-ci, maintenant et pour la première fois, s’érigeait enfantin encore, mais fier d’une promesse virile qu’il commençait à tenir déjà.

Vingt ans se sont écoulés depuis ce jour, qui fut celui de mon initiation, de mon véritable éveil à l’Amour.