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Page:Icy - Brassée de faits, 1926.djvu/238

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BRASSÉE DE FAITS

cèrement. Quant à leur intellectualité, je ne m’en soucie en aucune façon. Avec Mélie, je n’appréciais en elle que sa force physique et, s’il me plaisait fort de l’entendre me conter des fessées qu’auparavant elle avait infligées à de nombreux garçons, je voyais là une prouesse physique que j’admirais profondément. Certes, je mêlais à mon admiration une idée érotique et, si je comparais le vif plaisir sexuel qu’elle me disait avoir éprouvé, ses récits m’amusaient autant qu’ils me troublaient et m’excitaient. J’aurais voulu me trouver à la place de ces jeunes paysans et je lui demandais de me traiter de même et de me claquer aussi fort qu’elle me certifiait en avoir claqué certains. Chez elle, c’est à partir de quatorze ans que cette passion — car c’en est était une, sans nul doute — se développa. Avant cela, elle avait déjà fouetté filles et garçons indifféremment. Après quatorze ans, ce ne fut qu’à mes congénères qu’elle s’adressa exclusivement.

Naturellement, je lui demandai si elle avait fouetté Paul. Oui, répondit-elle, plusieurs fois, dès les premiers mois, il y a trois ans. Mais il l’avait répété à sa mère qui interdit à Mélie de recommencer, elle seule, sa mère, devant se charger de le corriger.

Cette maman n’était pas, en effet, sans fesser de temps en temps son garçon, bien qu’à mon avis il ne soit pas permis de la classer dans les fouetteuses passionnelles. Comme cela lui arrivait devant Mélie, celle-ci y prenait un plaisir extrême et il y avait quinze jours, tout juste, le deuxième jeudi précédent, un peu avant mon arrivée, une bonne fessée châtiant l’insolence de