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LETTRE II

Une lettre de dame. Nous en supprimons le commencement, malgré le grand intérêt qu’il présente ; mais certains passages ne peuvent être reproduits intégralement. De même que les appréciations concernant nos livres, appréciations qui ne font qu’en répéter d’autres, déjà publiées partiellement en leurs temps et émanant de non moins aimables correspondants.

Les passages que nous donnons n’ont été modifiés en rien. Nous ne nous serions pas pardonné d’en altérer la haute saveur par la moindre adjonction, ne fût-ce que d’un mot.

Tous nos remerciements et combien sincères, ainsi que nos chauds compliments à Madame Myriam.

… J’ai fouetté beaucoup de jeunes filles et de jeunes dames. Vous avez vu que je n’ai pas peur des mots, moi non plus et que je ne recule pas devant la franchise d’aveux que beaucoup de femmes n’osent faire.

Je déclare qu’elles ont tort ; notre époque s’est à bon droit affranchie de pudibonderies surannées. Pour moi, je n’hésite pas à déclarer mes goûts, mes préférences et, en toute conscience, je ne crois pas être à blâmer. Les hypocrites sont, seuls, haïssables, quel que soit leur