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LETTRE III

plus simplement — la bonne fessée n’est point cette brutale et sadique correction qui a pour but de faire souffrir une personne plus faible ou pour satisfaire la lubricité du flagellant.

Elle est un jeu violent et innocent, un sport vigoureux et esthétique entre des personnes qui, ayant les mêmes goûts, trouvent leur plaisir à se donner de bonnes claques ou des coups de verge, de martinet, sur les parties du corps qui semblent destinées à de salutaires corrections manuelles ou autres.

Maintenant, je vais dire ce que j’apprécie encore dans la fessée passive.

Ce ne sont pas seulement les claques, plus ou moins fortes et cinglantes, mais aussi l’humiliation d’être sous la domination de quelqu’un plus jeune que moi, en qui je reconnais une supériorité. Plus encore, c’est la honte pénible et délicieuse d’être bousculé, claqué, fouetté par une de ces grandes et belles jeunes filles de vingt ans, comme j’en ai connu quelques-unes, qui ont dans le sang le besoin de commander, la passion de dominer tous ceux qui les approchent.

Ces créatures de force et de volonté sont tout naturellement flagellantes actives. Elles trouvent dans une fessée fortement administrée la satisfaction de leur tempérament ardent et énergique, de leur caractère volontaire et facilement dominateur. Pour l’ordinaire, elles ont le geste vif, la main prompte pour corriger quiconque voudrait leur résister, que ce soient quelques-unes de leurs compagnes moins fortes, ou des jeunes gens moins robustes qu’elles.