Aller au contenu

Page:Icy - Brassée de faits, 1926.djvu/298

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
290
CORRESPONDANCE

sant ensemble. Le garçon disait : « Moi, je suis revenu de l’île singulièrement hâlé partout. Les coups de soleil m’avaient rôti. Je ne pouvais rester couché. » La fillette répondait : « Ah ! moi, quand je revins de Mintarbyholm je n’étais pas hâlée partout. L’état de ma peau, en un seul endroit, n’empêche de m’asseoir. »

Presque tous les grands hommes prirent le parti de M. Bergmann et l’affaire en resta là ; les attaques contre lui n’aboutirent à rien.

Quant à la fessée passionnelle, je ne la crois pas très répandue en Suède. Certes, il est des hommes aimant à fouetter des femmes, et il en est d’autres qui aiment à être fouettées par elles. D’autres encore aiment les deux rôles, actif et passif. Mais, je ne crois très nombreuses aucune de ces trois classes.

Je ne connais, pour ma part, aucun exemple de cette passion entre hommes. Cela ne veut pas dire que la chose n’existe pas.

Il y a certainement des femmes aimant à fesser des adolescents ou des garçonnets. Je me souviens d’une dame d’environ vingt-cinq ans, qui me disait que rien ne lui était plus agréable que d’administrer, à l’occasion, une bonne fessée à un garçon récalcitrant. Surtout quand cette fessée elle l’infligeait avec une verge de bouleau dont elle le cinglait bien. À nu, bien entendu ; car elle goûtait puissamment la joie de le déculotter.

Mais, il en est aussi et surtout, je crois, parmi les femmes aimant fouetter, qui préfèrent fesser des fillettes et des jeunes filles. Je ne les crois pas quand même