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LETTRE IV

avait donné la fessée avec une verge de bouleau aux vingt élèves, garçons et filles, de l’école de Masugn. Sur les fesses mises à nu, précisait le journal.

Pour prouver que les ministres de l’église Suédoise n’ont aucune aversion contre la fessée en public, je voudrais alléguer une histoire, datant d’une vingtaine d’années. Dans la province d’Elghult, en Smaland, un pasteur corrigea une fillette de douze ans, à la mairie du pays. Je décrirai la scène d’après un dessin publié dans un périodique. La fillette était couchée à plat sur une table, sur laquelle son torse reposait, tandis que ses jambes pouvaient se mouvoir dans le vide. C’est ce dont elles ne se privaient pas dans le dessin. Son pantalon défait avait été rabattu, sa chemise levée et l’on voyait à nu ses fesses s’offrant sans voiles à la verge que brandissait le pasteur.

À la campagne, des fessées de ce genre ne sont pas rares et les fillettes sont toujours complètement déculottées de pareille façon, quand le pasteur les corrige.

Dans la littérature suédoise contemporaine, on trouve souvent des allusions au fouet et même des descriptions plus ou moins réalistes sont données de fessées qui ne diffèrent pas de celles que vous connaissez dans d’autres pays.

La littérature spécialement consacrée à la Flagellation n’est pas très développée chez nous. Je me souviens de quelques courtes nouvelles imprimées dans la revue « Gazetten », en 1923. Mais il faut faire mention du