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Page:Icy - Brassée de faits, 1926.djvu/316

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CORRESPONDANCE

On déjeuna, maman et moi, toutes les deux. À deux heures, la dame de Puteaux vint avec ses filles. Nous reprîmes nos jeux et cette fois, une idée germa en moi, qui devait racheter ma bêtise de la veille.

J’entraînai les deux fillettes, l’une de douze ans, l’autre de treize, dans le fourré chéri. On se roula dans l’herbe… Tout d’un coup, m’emparant de la plus jeune d’abord, je la retins, couchée comme l’avait été la belle flagellée. Je la retroussai et ma fantaisie inattendue ne la révolta nullement. Au contraire, elle me laissait faire. Je fis mine de la fouetter sur son pantalon, puis m’enhardissant, soudain, je lui rabattis sa courte culotte et mise à l’air ses jeunes fesses qui, si elles ne rivalisaient pas avec la riche paire dont je gardais l’orgueilleux souvenir, étaient jolies à voir, fraîches et rondes, les premières qui eussent l’étrenne de ma main !

Sa sœur riait comme moi ; de concert nous nous mîmes à fouetter la gamine, après que je l’eusse fait avec amour. Moi, d’abord et seule. Combien timide encore cette première fessée ! La peur du bruit me retenait ; mais déjà, m’enchantait mon initiative. Je ne me reconnaissais pas. Quelle audace m’était donc venue ?

Après, je pris l’autre qui ne demandait pas mieux et ce fut mon tour ensuite.

J’avais chargé la petite de faire le guet. Je voulais être fessée comme il faut. La plus grande s’y appliquait, de son mieux, amusée et contente. Amusée surtout ; car nul vice n’était encore en elle. J’aurais voulu qu’elle me claquât plus fort. Une sensuelle ardente, une flagellante passionnée avait éclos en moi, et attendait du Fouet de