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Page:Icy - Brassée de faits, 1926.djvu/63

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LE COUP DE FOUDRE

d’elles tient et qu’elle fait gigoter éperdument, déculottée, les fesses rosies déjà ici et, là, d’un rouge plus intense. La scène se passe dans une salle d’études, dans une école : les exécutrices sont des institutrices. Cela se devine. L’une ressemble à Mademoiselle Hortense, avec son air méchant, sa bouche en coup de sabre. Les quatre visages sont parlants : la joie perverse et cruelle des institutrices aussi bien celle qui ressemble à cette rosse de demoiselle Hortense, que l’autre, une belle femme taillée en force dont la large main doit appliquer de fameuses claques, a été admirablement rendue, autant que la fureur, l’humiliation des grandes filles, une blonde, une brune. La brune que tient la forte femme doit les sentir, les claques qu’elle reçoit. Plus développée que la blonde, la meilleure fessée lui revenait en toute justice. Loin d’en paraître vaniteuse, elle est pourpre de honte, la bouche ouverte dans un cri de souffrance. L’œil torve, elle tourne d’en dessous un regard épouvanté vers la vigoureuse main qui plane et qui, une fois de plus, va s’abattre sans pitié. Les deux derrières que l’artiste s’est complu à étudier sont aussi agréables à voir qu’ils paraissent l’être à fesser. Deux verges sont là, à la portée de la main et l’on s’en servira. J’imagine que ce sera pour permettre aux institutrices d’accorder à leur main un peu de repos bien gagné, car elles mettent toutes leurs forces à s’acquitter de leur tâche.

J’examine attentivement la main levée que la forte femme va faire retomber. Quelle ardeur et quelle vigueur expriment sa paume musculeuse, ses doigts à base épaisse à bouts spatulés…