Page:Idylles de Théocrite et Odes anacréontiques.djvu/123

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à des Dieux sauveurs vénérés de tous les hommes. Et il brûle en leur honneur, tous les mois, les cuisses grasses des bœufs sur les autels rougis de sang, lui et sa femme irréprochable, la meilleure de celles qui ont jamais pressé de leurs bras un jeune époux dans un palais, et qui aime sans réserve son frère et son mari ; union semblable au mariage sacré des Immortels rois de l’Olympe, que Rhéa enfanta, et pour lequel la vierge Iris prépare de ses mains parfumées le lit où dorment Zeus et Héra.

Salut, roi Ptolémaios ! Je te chanterai ainsi que les autres demi-Dieux, et cette épopée ne sera peut être pas indigne d’être écoutée des siècles futurs, car Zeus te donnera la vertu.