Page:Idylles de Théocrite et Odes anacréontiques.djvu/54

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komatas.

— Les pies, ô Lakôn, ne peuvent lutter contre le rossignol, ni les huppes contre les cygnes ; mais, ô malheureux, tu n’es qu’un mauvais querelleur.

morsôn.

Assez, pasteur. Morsôn te donne la jeune brebis, ô Komatas ; mais, lorsque tu l’auras sacrifiée aux Nymphes, hâte-toi d’envoyer une part de sa belle chair à Morsôn.

komatas.

Oui, par Pan, je le ferai ! Maintenant, mes boucs, bondissez de joie ! Voyez comme j’éclate de rire aux dépens du pasteur Lakou, car j’ai gagné l’agneau et je m’élève au ciel ! Restez en repos, chèvres cornues. Demain, je vous laverai toutes dans le Sybaris. Hé ! le blanc, toi qui donnes si aisément de la corne, je te frapperai si tu approches des chèvres avant que j’aie sacrifié l’agneau aux nymphes. Encore ! que je devienne Mélanthios au lieu de Komatas, si je ne te frappe !