Page:Idylles de Théocrite et Odes anacréontiques.djvu/67

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de syrinx, jamais tu ne me vaincras, du moins en chantant, dusses-tu en mourir.

ménalkas.

Veux-tu le tenter et déposer un prix ?

daphnis.

Volontiers, et je déposerai un prix.

ménalkas.

Lequel ? Que pouvons-nous engager ?

daphnis.

Moi, j’offre un veau ; toi, mets un agneau aussi grand que sa mère.

ménalkas.

Non pas ! Je ne puis déposer un agneau. Mon père et ma mère sont rigoureux, et chaque soir, ils comptent mes moutons.

daphnis.

Que veux-tu donc risquer ? Le vainqueur n’aura-t-il rien ?