Page:Il nuovo cimento, série 5, tomo 16, 1908.djvu/42

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éther.

Dans la formule de PLANCK, il y a encore la constante h qui est commune à tous les corps, et si l'on adopte la théorie de ce physicien, on peut espérer découvrir un jour la signification physique de cette constante, ce qui constituerait un progrès de la plus haute importance.

Il me reste à parler de la manière dont la théorie de JEANS, dans laquelle il n'y a pas d'autre constante que le seul coefficient a, peut rendre compte du maximum dans la courbe du rayonnement que l e s expériences ont mis en évidence. L'explication donnée par JEANS — et c'est bien la seule qu'on puisse donner — revient à dire que ce maximum a été illusoire; si on a cru l'observer, ce serait parce qu'on n'avait pas réussi à réaliser un corps qui fût noir pour les petites longueurs d'onde.

En effet, il ne faut pas perdre de vue que la formule que nous avons trouvée pour la fonction du rayonnement, qui dépend du rapport entre les pouvoirs émissif et absorbant d'un corps, ne nous apprend rien sur la grandeur de ces pouvoirs pris séparément. Un exemple bien simple, dans lequel je me bornerai à l'intensité de l'émission, peut nous faire voir que l'échange d'énergie entre la matière et l'éther peut devenir de plus en plus lent à mesure que la fréquence des vibrations augmente.

Supposons qu'un électron, se mouvant le long d'une ligne droite, soit repoussé par un point fixe de cette ligne avec une force inversement proportionnelle au cube de la distance x. Nous pouvons poser alors, en choisissant convenablement le moment t = 0,

x = sqrt((a^2) + (b^2)*(t^2)),

où a et b sont des constantes positives, et

(17) (d^2)(x)/d(t^2) = ((a^2)*(b^2))/(sqrt(((a^2) + (b^2)*(t^2))^3))