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L’aspect de la vulve de cette fille de quatorze ans, probablement déjà déflorée, était repoussant. L’excroissance anormale, plus rouge que la peau généralement d’un ton bistré, était recouverte d’une poussière grise rendue humide par la sécrétion sébacée qui s’en échappait incessamment.

Le dessin que je vous soumets est fait d’après nature ; il est la reproduction de ce que je viens d’énoncer.

Je crois que l’élongation des nymphes doit être plus fréquente dans les pays chauds, même en dehors des endroits dans lesquels les filles et les femmes se livrent à des attouchements tendant à les produire.

Je sais que dans les zones tempérées les cas précités ne sont pas rares ; même en France, cette particularité existe soit d’un seul côté, soit double. Les médecins sont, là-dessus, plus à même que moi de résoudre la question ; mais, puisque j’ai parlé de l’Orient, je veux compléter la communication que je viens de faire en disant deux mots des opérations qui s’y pratiquent pour enlever ces excroissances, opérations très-ordinaires en Égypte, ce qui me fit admettre que le cas se présentait souvent. Il ne faudrait pas cependant se baser sur le grand nombre de fellahs dont les petites lèvres manquent, pour pen-