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prendre note de ce que je voyais, le modèle fit volte-face en rentrant au plus vite dans sa cabane comme dans un terrier. Je l’y suivis, et me trouvai devant une vieille femme. Tout le monde comprendra mon embarras au sujet de la demande que j’avais à faire. Heureusement, mon interprète, qui m’avait devancé, inquiet de mon absence, revint sur ses pas et me fut d’un grand secours.

Je passe sur les négociations ; bref, j’obtins assez difficilement la permission de faire un croquis, non pas que la mère du sujet y fît opposition au nom de la pudeur, mais pour tirer une rémunération plus forte de mon désir qu’elle croyait tout autre. La jeune fille revint donc s’asseoir à terre, ne conservant, comme avant, que la préoccupation de me cacher le bas de son visage.

J’observai alors le grand développement des nymphes, dont les plis muqueux se terminaient en pointe, reposant à terre sur une longueur de quelques centimètres de chaque côté du vagin, avant de se confondre avec celui-ci, à la face interne des grandes lèvres.

Les deux lobes formant ce prolongement charnu des petites lèvres, partant du prépuce, semblaient dépasser la trace du clitoris, dont on ne voyait pas le renflement arrondi terminal.