Page:Inscriptions de l'Orkhon déchiffrées.djvu/181

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cela que fait allusion la désignation uyyëym, «de ma race» (voir note 57). — Comme les deux événements précédents ont eu lieu dans les 27e et 28e années du kagan, et celui dont il est mention après, dans sa 32e année, il est très vraisemblable que l’expédition dont il s*agit ici, a eu lieu — comme j’ai donné à entendre dans le texte, — non dans sa 20e année, mais dans sa 29e, par conséquent environ 712, d’autant plus que dans sa 24e année seulement il avait obtenu la dignité de cbad (II E 14 — 15, p. 103). — Le thème iëgir^ est probablement la forme transitive de i6-, boire, = osm. iëir-, djag. iÔkur-, faire boire (comp. buSyur-, note 73). La lacune rend impossible de décider si ce mot a été employé au propre ou au figuré, par ex., comme en osm. et en djag., combiné avec ant, and, serment : «faire prêter serment». Avons-nous le même mot dans [. Jgrtim^ II E 26 ? Le mot suivant qui commence par q^l . ., est peut-être identique à celui qui, d’après Inscr. de l’Or’khon, se rencontre INI (p. 111, note 4) ; mais la forme comme la signification sont peu sûres (qcUyà[yn]7 leurs trésors, provisions ? comp ouig., etc. qalyn, -yà, beaucoup, épais ?). Est-ce que âbrû — si toutefois la leçon est correcte, — peut signifier «à la maison», de «6, maison, + rtl, vers ? Comp. kirû, note 22, birtùkru, II E 9, tirigrû, I E 29 (à moins que ces deux mots ne soient pour birtûk«^g’^âru = I E 10, tirig<Cg>àrti, avec l’affixe gàrii^ yaru, p. 11 ?), udyëru, note 43, Jayuru, I S 5, 7.

89) [II E 25-26]. Comp. I E 32—34.

90) [II E 26—28]. Concernant les deux événements rapportés à cette année, comp. I E 34—38 avec les notes qui s’y rattachent.

91) [II E 28]. Sur Bišbałyq, Bichbalik, voir p. 70. note 4. Celle expédition, qui eut lieu dans la 30e année du kagan, c’est-à-dire environ 713, ne serait-elle pas celle qui, mentionnée p. 70, est rapportée à 714 par les sources chinoises et qui finit au désavantage des Turcs ? — J’ai regardé tin[ comme une forme (p. ex. tini, tinip ou semblables) du verbe réfléchi tin- = osm. dân-, se dire (ti-, dire). — Ozdy, de oz- (djag., etc.), dépasser, devancer, gagner les devants (de telle sorte donc que le concurrent distancé ne saurait vous rejoindre), c’estàdirft échapper ?

92) [II E 29]. Comp. I N 1-2.

93) [II E 29]. Si la leçon btidm[i] est la vraie, il est possible que ce pût être = ouig. butni (adjectif et adverbe), bàtùn, djag., osm. btUtïn (bien qu’avec /)• entier. (Radloff lit dôd . . . ; mais le premier caractère, qui n’est pas tout à fait de niveau avec le X subséquent, semble plutôt constituer la partie inférieure d’un ^ b mutilé.)

94) [II Ë 29 et suiv.]. Touchant les luttes mentionnées ici avec les Ogouz, comp. I N 4 et suiv. Selon cette dernière version, on combattit cinq