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Page:Inscriptions de l'Orkhon déchiffrées.djvu/37

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et se lamente (des substantifs juy, pleurs, deuil, syyyi, lamentation), h A r* (^ h h itgùci^ faiseur (du thème verbal «7, faire, plus Taffixe nominal yw, gû; comp. ouig. -qu-cy, à présent -ufy, -y^y)* Attaché aux thèmes verbaux et ayant la signification d'un participe (présent ou futur), nous trouvons qu'après r et i, ?, cet affixe est généralement précédé d'un t, ou que i, l est remplacé par f^ , que je transcris Id. Je ne sais pas au juste si en pareils cas on a une syllabe entière où a, ci serait sous-entendu, par conséquent -taàyy -tdôi (on ne saurait guère comparer, par exemple, ouig. tut tacij qui tient, Vâmbéry, Uigtir. Sprachmonumente, p. 63, ch. IV, v. 26; p. 67, ch. V, v. 15, Radloff, Das Kudatku Bilik, p. 9 [11, 20], p. 10 [12,21] P), ou si, pré- cisément parce que tous les exemples ont l'élément en question, /, après r et i, l, ce t ne se rattache pas plutôt, sans voyelle inter- médiaire, à ô pour signifier telle ou telle particularité de la pronon- ciation, une certaine intensité ou quelque chose d'analogue, par exemple, h A ^ H nI > oi^rt'éy, 1,47, qui est assis (comp. p. 33, note), h A h T r* ^ 11,64 kort'ci, qui voit, h A h Y t^ olt'ci, mourant, mort, h A M H D fn^i^'cy, qui s'égare, h A M > ô f^ofd'cy I,6i, 59, 11,64 = h A ^ nI > ô ^of^'Sy 11,11, devenant, h A M H > ^ D j^tu^q^id'cy, I,6i, qui reste couché. Je ne sais guère comment h A >j ¥ 1 >l > ^^^ propre de cheval, doit se lire et s'expliquer. La forme la plus approchée est sans doute "fp^ë'^ôy; mais une forme comme, par exemple, Ipj'èi^cy n'impliquerait aucune impossi- bilité formelle. — Il y a quelque chose de singulier dans l'emploi de X d*^ 1* forme ) > A >l ^ !>»«> IIj32, hoicun, dont le con- texte semble devoir faire une 3** personne de l'impératif au lieu de hoisun, qu'il existe, qu'il subsiste.

Le caractère Y ^^ figure qu'un petit nombre de fois, mais re- présente évidemment le même son que X. Le seul document à l'aide duquel nous puissions déterminer la valeur de Jl^, est le dou- blet ¥ >> ^ Y n,83 = I >> ^ X h I»»ij «^'*^'^ (ow iSkWë?) dont le sens semble être quelque chose comme entra, ou rentra, retourna (formé, paraît-il, de iâ, intérieur, comme | >^ H ¥ ^ I»30j I >^ ^ ¥ ^ 1,29, ¥ >>® 11,10, i^Sifqm^S [ou C'Sq^m^ë?], sortit, de taë, extérieur). On a donc ici Y = A h '<^> ce avec quoi concorde 11,5, où nous trou- vons cote à cùt« les deux mots ayant clairement la même racine.