Page:Inscriptions de l'Orkhon déchiffrées.djvu/42

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

— 40 —


fF ^ Y h 5^ &//m*-2^, (qui) ne sait pas, ) > rF >^ >| > ô hoimzun, qu'il De soit pas, ue devienne pas.

Ces trois caractères occupent une position particulière, car il est manifeste qu'ils ne représentent pas des sons isolés, mais des combinaisons phoniques. Chacun d'eux est applicable à toutes les voyelles.

[^ ne figure pas très souvent; mais sa signification ressort du doublet >^ ri h H IIjis^ ^^ ailleurs = >^ ^ >) [^ f^ 1,12, qyil^m, je fis. On a donc ici [^ = ^ >) //. Avec ceci concordent les formes h M > ô» ¥ M H D (2*" personne), prétérit des thèmes >) > ^ hoi-, devenir, >) H D /*'^^-> se tromper, commettre une faute. De ce dernier thème additionné de Taffixe du nom verbal -duq, -tuq, nous trouvons ri^ h si/ M H D H^^e, et finalement nous trouvons [^ au lieu de >) devant Taffixe f^ X "^' (comp. plus haut p. 35) dans

1^ M h À nS D I.« et h A n > ô I," (comp. h A ^ vl > ô 11,11) des deux mêmes thèmes, j"/*^/- et loi-, ainsi que dans ^ A N H 1,61, de ->) i q"l'j rester. Ces formes fournissent donc toutes des indications dans le même sens, relativement à la signification de ce caractère.

Néanmoins on doit faire ressortir qu'en général, dans les ins- criptions de rOrkhon, [^ s'emploie seulement dans le petit nombre de thèmes que je viens de désigner, et seulement dans les cas où les langues apparentées ont hi, Id (/, l appartenant au thème, d à Taffixe); [^ au contraire ne remplace jamais un H^ /^commun aux langues tunjues (par exemple, c'est toujours exclusivement h ^ >) alff/, six, ou analoguas) [1]). On doit donc laisser indécise la question

  1. Le texte typographie des Inscr. de VOrkhon 1,21 porte ^ Y I N » mais, p. 48, cette leyou est rectifiée eu >^ Y H i ' î » ^^^^ pourtant r| uc saurait être correct. [Radloff. Denkm. Kiil T., p. 13, lit >^ Y h Ni qu'il transcrit aiti/ (ilim^ et il traduit ce passage entier par „dem hatten wir uusere seclis Stamme dcr Kuntschajug verliehen**.] A n'en pas douter, on doit lire ^ Y I r I &tw7'i», ma sœur cadette (turc orient, singil) et ce passage signifie: „nous lui donnâmes ma sœur cadette pour épouse" (quant au mot (/on c'MJ- comp. plus haut, p. 13).