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Page:Inscriptions de l'Orkhon déchiffrées.djvu/51

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Toutefois ce que nous savons des détails de tous ces alphabets, présente de si grandes lacunes que, pour le moment, je ne vois pas la possibilité d'établir avec certitude à laquelle de ces sources on doit plutôt rapporter la base de Talphabet turc. Serait-ce directement à l'alphabet araméen même ou indirectement, par l'intermé- diaire de l'un des alphabets iraniens qui en dérivent?

Je dresse ici un tableau des caractères de Talphabet turc, tels qu'à mon sens ils proviennent, dii-ectement ou indirectement, de l'alphabet araméen. Des raisons de typographie me forcent, en ce qui concerne la forme exacte des lettres de l'alphabet araméen et de ses dérivés, à me contenter de renvoyer le lecteur aux passages cités plus haut, où l'on trouvera des renseignements sur ces alphabets, et je ne fais qu'indiquer, à l'aide des lettres hébraïques correspondantes, les parallèles qui me paraissent évidents ou, en tout cas, plus où moins plausibles. Par l'addition de a, p, s, je désigne que le caractère turc en question me paraît plutôt ressembler à la lettre con-espondante de l'alphabet araméen, du pehlvi ou du sogdien. (Quant à ce dernier, l'on doit se rappeler que c'est seulement un très petit nombre de ses lettres qui, somme toute, figurent dans les légendes peu nombreuses et peu variées des monnaies: si nous en savions davantage sur cet alphabet, ses points de ressemblance avec l'alphabet turc seraient peut-être plus considérables qu'il ne le paraît.)

n a, p {s retourné) = ^

n a, p = (^ P

■ («)• P (comp. zend), .9 = >

'^ (a) p = 4) rP (additionné du trait vertical)

{.a = |P)

n = H?

(^ P = h?)

b a (l'angle à droite), ;>:=>) ^ P = >>

(a), p, s = )