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Page:Inscriptions de l'Orkhon déchiffrées.djvu/52

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(c p

= A , n p. 37 noteP S P)

s a, (p)

= 1

(» P

= 5^, 5P)

i a

- s?

i„ P [au '■

sens

de

c]

= Y?)

P a

= ta)

"1 a, (p),

= H

ïï a, (p)

= Y Y (¥)

n (-J) a,

»

= h

Comme signes caractérisant spécialement l'alphabet araméen et ses dérivés, je mets surtout en relief les trois derniers, H? Y> h» tandis que, tout en concordant exactement avec le type araméen, ^ , par exemple, ne fait que reproduire en même temps le cachet sémitique commun. Si mes rapprochements sont justes, on pouiTa en outre noter que nous trouvons la lettre p adoptée en turc (^) et, peut-être, :: dans le sens de 5 {), Ceci pourrait dénoter que l'alphabet père a servi à une langue sémitique et, par conséciuent, a pu être une forme de l'alphabet araméen même; mais, d'autre part, cette forme a dû être tellement récente (lu'elle a côtoyé les alphabets dérivés (pehlvi, khovarezmien-sogdien). puisque d'autres parmi ses caractères semblent plutôt avoir leui's parallèles dans ces deux alphabets, — à moins que l'alphabet turc n'ait achevé son évolution seulement durant le cours d'une assez longue période et sous l'influence de l'alphabet primitif en ses diverses phases; à moins aussi que, dès Tabord, cet alphabet turc n'ait surgi d'un procédé éclecti(iue (comp. plus haut t , c P , r , :: ?).

Quant aux autres caractères turcs inexplicables de la manière (ju'on vient d'indiquer, il est bien possible que (juehiues-uns proviennent de l'emploi arbitraire de lettres supei'flues (telles <iue v?) ou de doublets autres que ceux auxquels on a déjà fait allusion (il y a, par exemple, des formes de " où à la rigueur on pourrait voir l'origine soit de ^, soit de ^P); peut-être aussi y a-t-il eu d'autres impulsions du dehoi-s, surtout de l'alphabet grec, (lue les auteurs de l'alphabet turc auraient bien pu voir, par exemple sur des monnaies.