Page:Iorga - Histoire des relations entre la France et les Roumains, 1918.djvu/111

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chansons valaques célèbrent encore ; le récit de ses exploits fait encore aujourd'hui le charme du loisir des bergers et la joie des festins et des fêtes »[1]. Comme il avait déconseillé, dès les premières lignes de son écrit, une politique favorable à la Russie, dont il démontrait la « protection ambitieuse »[2], il considère comme une grave faute la résolution prise en 1711[3] par le prince Démétrius Cantemir d'ouvrir au Tzar Pierre les portes de son pays moldave. Hauterive croit que la méfiance de la Porte envers tous ses sujets chrétiens et les mesures qu'elle prit à leur désavantage sont dues à cette action imprudente et erronée dans son principe même.

Un second chapitre s'occupe du peuple, en reconnaissant avec respect les traces, très visibles, de sa noble origine : « la haute stature et la constitution robuste des soldats romains », tels qu'ils sont représentés, au

  1. Pages 66-67.
  2. Page 24.
  3. Pages 72-73.