Page:Iorga - Histoire des relations entre la France et les Roumains, 1918.djvu/141

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fut secrétaire du prince Constantin Ypsilanti, fils de cet Alexandre qui avait été servi en cette même qualité par l'abbé d'Hauteriveet par l'abbé Lechevalier, archéologue et auteur d'un Voyage en Troade; mais ce « ministre des affaires étrangères » de Valachie, qui aimait les titres redondants, n'avait cure de contribuer à faire connaître les écrivains qui formaient la gloire la plus pure et la plus humaine de sa patrie. Dès le commencement du XIXe siècle, du reste, on ne retrouve plus ni précepteur, ni secrétaire auprès des Phanariotes, qui employèrent désormais les élèves grecs de la France, dont ils prisaient beaucoup plus la discrétion et les connaissances politiques. Les Français qui furent agréés comme professeurs à l'école grecque de Bucarest, véritable Université hellénique, entre autres Lejeune, qui donna la traduction annotée des Observations de Raicevitch sur la Valachie» ne contribuèrent pas à développer cette influence civilisatrice qui trouva d'elle-même ses voies. Les voyageurs sont rares, et ils ne