Page:Iorga - Histoire des relations entre la France et les Roumains, 1918.djvu/196

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lien, plus étroit, entre les Principautés et la France[1] .

Il faut ajouter cependant que les dessins de Doussault avaient paru séparément dès 1847 chez les éditeurs parisiens Vibert et GoupiL[2] et que Billecocq avait demandé à Jules Janin de faire une préface pour l'édition populaire qu'il projetait[3] .

En 1847 déjà, le nombre des étudiants roumains à Paris était si grand qu'ils s'organisèrent dans une société d'éducation et de lecture nationales. La « Bibliothèque Roumaine », installée au numéro 3 de la place de la Sorbonne, chez un de ces jeunes gens, Varnav, comprenait dans son programme des réunions du samedi, dans lesquelles on lisait des pages de l'histoire des Roumains. Un de ses membres, le frère de Michel Kogalniceanu,

  1. Il s’agit de l’ Album moldo-valaque de Billecocq, qui, comme on le verra, parut dans l’Illustration de 1849, bien que la préface soit datée de septembre 1847. Voy. Le nostre prigioni, n, pp. 243, 256 et suiv. Cf. le Monde Illustré, année 1874. tome n, p. 257.
  2. Notre revue Floarea Dunarilor, tome H, pp. 227-228,344.
  3. Étoile du Danube, p. 340.