Page:Iorga - Histoire des relations entre la France et les Roumains, 1918.djvu/203

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jeunes gens rebelles à son autorité. Eliad publiait en français des livres assez bien écrits, dans le jargon spécial, si plein d'emphase, du romantisme politique : Le protectorat du Czar ou la Roumanie et la Russie (1850), Mémoires d'un proscrit, etc. ; — mais ils étaient lus plutôt par ses adversaires indigènes que par les amis de la révolution valaque.

Nicolas Balcescu (Balcesco), après avoir passé quelque temps en Transylvanie, essayant au nom du libéralisme international d'un compromis entre Hongrois et Roumains, était venu aussi échouer à Paris, où il cherchait des matériaux pour son Histoire de Michel-le-Brave. Il y publia un ancien mémoire, rédigé pour la Porte sur la question paysanne, opuscule sérieux et solide qui porte le titre de Question économique des Principautés danubiennes. Des renseignements supplémentaires furent fournis par un des frères Golescu, Alexandre, dans un écrit d'une moindre importance. Les deux ouvrages trouvèrent un bon accueil auprès de la presse parisienne, à cause de l'intérêt lié au sujet lui-même.