Page:Iorga - Histoire des relations entre la France et les Roumains, 1918.djvu/204

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Il faut rapprocher de la noble figure de Balcescu celle de Constantin Filipescu, qui, après avoir publié un Mémoire sur les conditions d'existence des Principautés danubiennes, s'éteignait à Paris, à peine âgé de quarante-sept ans, au mois de juin 1854[1]. Mais Eliad devait se rendre un peu plus tard en Turquie pour être plus près des cercles par lesquels il entendait recouvrer le pouvoir perdu lors de la catastrophe subie par la Révolution ; quant à Balcescu, une maladie de poitrine l'envoya d'abord dans le Midi, puis à Constantinople et enfin à Naples., où il succomba, avec le regret cuisant de n'avoir pu rentrer dans sa patrie. Jean Ghica devint bey de Samos, gouverneur au nom du Sultan de cette île hélénique, et, s'il publia à Paris, sous le pseudonyme de Chainoi, un écrit sur la « dernière occupation russe », il ne chercha guère à s'attirer des partisans. . Tout autre fut la ligne de conduite des « Parisiens », des anciens étudiants valaques mêlés au

  1. Voy. sur lui Ubicini, dans l’Univers pittoresque, p. 165, note 1.