Page:Iorga - Histoire des relations entre la France et les Roumains, 1918.djvu/209

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que parurent les principales brochures des émigrés[1] : la presse s'en occupa avec un intérêt d'autant plus vif qu'il était plus nouveau. Les plus grands journaux acceptèrent leur collaboration ou laissèrent au moins pénétrer leurs idées. Une alliance étroite en résulta bientôt entre les jeunes représentants des idées nationales et libérales en France et les proscrits, qui n'en étaient déjà plus à considérer le pauvre Billecocq comme le seul écrivain capable parler en leur faveur.

Quinet, auquel, au commencement de l'année 1857, les Roumains offrirent les moyens de publier ses Œuvres complètes, donna une nouvelle édition de son livre sur le passé et les aspirations de cette nation, dans laquelle il avait recueilli laborieusement les renseignements, plus ou moins exacts, que lui avait fournis son beau-père, les assaisonnant à sa manière, dans un style fatigant par la permanence

  1. Ajoutez : J. Strat, Un. coup d’oeil sur la question roumaine, Paris 1858 ; Bolintineanu, Les Principautés Roumaines. Vaillant traduisait un article de Balcescu dans la Revue d’Orient paru eu 1845.