Page:Iorga - Histoire des relations entre la France et les Roumains, 1918.djvu/230

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dont l'âme était dominée par un idéal supérieur aux combinaisons politiques provisoires et passagères, on se vit obligé de créer la Roumanie,

Les Principautés, occupées par la Russie au début du conflit avec le Sultan, avaient subi ensuite une nouvelle prise de possession par les Autrichiens, à la suite d'une entente diplomatique avec la Turquie. L'empereur François-Joseph espérait pouvoir même les annexer à ses domaines, en vertu de leurs anciens rapports de « vassalité » avec la Hongrie du moyen âge, Rien ne fut ménagé dans cette intention : les commandants des troupes impériales furent des Italiens comme le comte Coronini, qui s'était adjoint comme aide-de-camp Grégoire Brancoveanu (Brancovan) ; on fit de splendides promesses aux boïars, alors qu'on faisait miroiter aux yeux la classe laborieuse la solution de la question paysanne. On n'oublia pas d'intéresser les banques et Je crédit public, en parlant d'entreprendre de grands travaux techniques afin de mettre en valeur ce pays arriéré. Le résultat fut