Page:Iorga - Histoire des relations entre la France et les Roumains, 1918.djvu/243

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comme le protégé de la France, à laquelle il devait son trône. Son secrétaire politique était Baligot de Beyne, qui avait rempli des fonctions de confiance auprès des dignitaires turcs. Il accueillait avec empressement tout représentant de la France. Comme presque tous ses contemporains de la noblesse roumaine, il écrivait mieux le français que sa propre langue et le parlait de préférence. Des officiers de la mission militaire française organisèrent son armée.

Mais surtout il représenta, d'un bout à l'autre d'un règne fécond en grandes réformes telles que la création d'une propriété paysanne personnelle et libre et la sécularisation des biens fonds appartenant aux Lieux Saints d'Orient, le système napoléonien, dans tout ce qu'il avait de factice. Malgré ses fréquents conflits avec les assemblées qu'il ne pouvait pas dominer, mais auxquelles il n'entendait pas non plus obtempérer, il resta le maître, tout en faisant semblant d'observer les formes de la démocratie parlementaire.

Pour résister aux boïars ambitieux et intrigants,