Page:Iorga - Histoire des relations entre la France et les Roumains, 1918.djvu/244

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qui possédaient dans les Principautés une force politique aussi énergique et envahissante qu'en France la classe des riches bourgeois et des avocats éloquents, il s'appuya sur les paysans, qui n'oublièrent jamais le grand bienfait dû à sa résolution. Usant de coups d'Etat contre des députés qui préféraient abandonner leurs propres principes et déserter les meilleures causes, uniquement pour faire acte d'opposition à la personne du « tyran », il n'oublia pas de soumettre sa nouvelle constitution, qu'il nomma le « Statut », d'après celui que Victor Emmanuel II avait octroyé au jeune royaume d'Italie, à la ratification d'un plébiscite préparé par l'administration.

La partie de l'opposition qui était de fait républicaine, avec C. A Rosetti à sa tête, n'avait pas cependant rompu les relations avec le parti avancé de l'opposition française ; Bataillard lui reprochait même de s'appuyer néanmoins sur cet autre tyran, bien plus pernicieux à leur avis, qui était Napoléon III lui-même. Certains d'entre les mécontents