Page:Iorga - Histoire des relations entre la France et les Roumains, 1918.djvu/251

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sans doute à cette résolution devant laquelle l'amour abdiqua ; les Hohenzollern de Sigmaringen, princes catholiques rhénans, se plaisaient à rappeler à toute occasion que le roi de Prusse est aussi le chef de leur Maison. Quant à Anne Murat, elle devint plus tard Mme de Noailles, duchesse de Mouchy.

Le souvenir de Napoléon III resta d'ailleurs toujours puissant chez le souverain de Roumanie. Il avait, comme son modèle, le goût des discours solennels, des pompes militaires, des grands travaux techniques ; comme lui, il avait le culte du prestige ; c'était un esprit libéral avec une tendance vers un despotisme actif et souvent bienfaisant. Plus d'un moment de son règne rappelle, avec moins d'éclat, certaines pages du second Empire.

Quant à la direction politique de Charles Ier, ce prince trouva une société élevée à la française, connaissant parfaitement les décors brillants de Paris, s'intéressant aux derniers produits de cette littérature, parfois très frivole, qui distingue les derniers temps de l'époque impériale. Elle ignorait l'Allemagne