Page:Iorga - Histoire des relations entre la France et les Roumains, 1918.djvu/253

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car le monde officiel déclara à plusieurs reprises, et d'une manière solennelle, qu'il renonçait à les poursuivre, se bornant de temps en temps à réclamer amicalement — mais sans aucun fruit — un meilleur traitement pour les peuples de même race et de même langue vivant sous la Couronne de saint Etienne. Ceci n'empêcha pas cependant le duc de Grammont, ambassadeur de France à Vienne, d'entamer des négociations avec le prince Cuza, qui refusa noblement de s'appuyer sur l'étranger pour regagner une situation injustement perdue.

Quatre ans plus tard, la candidature du prince Léopold, frère de Charles Ier, au trône d'Espagne, amena la guerre entre la Prusse et la France, et l'Empire en fut brisé. La troisième République, préoccupée de graves problèmes intérieurs dut restreindre son action au dehors ; elle laissa détendre ses relations avec le lointain pays latin du Danube, qui devait tant aux efforts faits par le souverain déchu pour le triomphe de sa cause nationale. Néanmoins, pendant ses moments