Page:Iorga - Histoire des relations entre la France et les Roumains, 1918.djvu/257

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un Belge, Emile de Laveleye, consacrent des pages de sympathie au nouveau royaume roumain, proclamé en 1881. Sur les traces de Saint-Marc-Girardin, Elisée Reclus, qui" visita Bucarest en 1883, constate l'origine latine des Roumains, leur importance civilisatrice dans le sud-Est européen où ils occupent la première place, en attendant qu'ils l'obtiennent dans une Confédération balcanique future, la distinction physique et la noble fierté du paysan, la grâce des femmes et le droit que possède cette nation de former un seul État comprenant tous ses membres [3] . Des pages plus superficielles sont consacrées par Edmond About à son voyage en Valachie.

Un Français, Ulysse de Marsillac, occupait en 1870 la chaire de littérature française à l'Université de Bucarest. Il publia une très bonne histoire de l'armée roumaine et rédigea pendant quelques années le Journal de Bucarest, une des meilleures feuilles qui