Page:Iorga - Histoire des relations entre la France et les Roumains, 1918.djvu/262

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d'un sculpteur la grande figure du Voévode libérateur, Michel-le-Brave. Théo doreAman, fils d'un marchand de Craïova, se forma sous des maîtres français, à l'époque dé la guerre de Crimée, dont il présenta des scènes aux salons de Paris, où elles furent bien accueillies. Nicolas Grigorescu, qui découvrit, avec le charme des paysages roumains dans la montagne, où, il habita jusqu'a la fin de sa vie, les conditions spéciales du milieu atmosphérique, les particularités du plein air roumain, avait commencé, à l'époque où un Millet, un Corot révolutionnaient l'art français par de longues études patiente dans la forêt de Fontainebleau et dans les villages de Normandie. Son œuvre entière, si elle est pour les Roumains une splendide révélation de leur patrie, doit être comprise, sous le rapport de la conception générale et des moyens techniques, dans le chapitre de cette peinture française des derniers temps de l'Empire à laquelle il ajouta un idéalisme naïf et rêveur.

Il ne faut pas oublier non plus que notre